Les soins du corps au gymnase

Si les Romains n'ont jamais adhéré à l'idéal grec de beauté esthétique, les athlètes romains, qui s'entraînaient dans la palestre des thermes, ne manquaient pas de soigner le corps :

  • Avant l'exercice, ils enduisaient leur peau de ceroma, un onguent fait d'huile et de cire qui l'assouplit, puis d'une couche de poussière qui l'empêche de glisser, et se maquillaient.
  • Ils se massaient pour échauffer leurs muscles. L'auteur Juvénal dénonce d'ailleurs la manière dont les lutteurs prenaient un plaisir pervers au massage préliminaire (Juvénal, VI, 41).
  • Après la lutte, l'athlète allait se dévêtir dans un vestiaire puis il entrait dans une étuve (sudatorium) qui activait sa transpiration. Pénétrant ensuite dans le caldarium où la température était tout aussi élevée, il s'y aspergeait d'eau brûlante et se faisait racler avec un strigile (objet recourbé servant à en lever les peaux mortes et les onguents). L'aide d'un esclave était donc nécessaire ; parfois on louait les services onéreux d'un employé des bains.
  • Nettoyé et séché, l'athlète passait enfin dans le trepidarium et plonge dans la piscine d'eau froide du frigidarium.

Retour