4   Une architecture adaptée aux nouveaux enjeux du sport : le stade

Comme l'établit François Vigneau (Les espaces du sport, Paris, Que Sais-je ?, 1998), la géométrie des espaces est étroitement liée à la finalité des sports et aux aspirations des hommes. Or ces deux paramètres évoluent dans le temps. Si des archétypes ont traversé les siècles, tels le stade ou encore l'arène, ces modèles architecturaux ne sont pas pour autant de simples transpositions des bâtiments antiques : le stade et l'amphithéâtre contemporains sont conçus pour correspondre aux besoins spécifiques des pratiquants du sport et des spectateurs d'aujourd'hui.

4.1 Pourquoi des équipements sportifs modernes ?

La notion d'équipement sportif est étroitement liée à la conception même du sport :
  • Si l'on appelle sport les seules activités réglementées dans le cadre des fédérations, le champs des équipements sportifs est assez étroit : seuls les endroits aménagés pour les compétitions rentrent dans cette catégorie.
  • Si le sport comporte tous les types d'activités physiques le champ des «espaces du sport» est très large.
On peut classer ainsi les espaces du sport selon leur vocation sportive, du plus fonctionnel au moins fonctionnel :
  • Les constructions érigées pour le déroulement des pratiques sportives : stade, gymnase, piscine... Ces équipements peuvent être permanents ou temporaires.
  • Les sites naturels ou les équipements aménagés pour servir à une activité sportive : sentiers de randonnées pedestres ou équestres balisés, pistes de ski damées, salle polyvalente d'une école munie de tapis mousses pour permettre la pratique du judo ou de la gymnastique...
  • Les sites naturels, espaces urbains ou domestiques utilisés tels quels pour la pratique d'une activité physique : plage, la rue où l'on pratique les jeux de ballons, parcs où l'on pratique le jogging...
  • Tout endroit peut devenir espace du sport. Mais l'institutionnalisation du sport, les compétitions et la recherche de la performance ont nécessité l'aménagement d'équipements de plus en plus fonctionnels adaptés à ces nouveaux besoins : les piscines, les gymnases, les court de tennis, les stades.

4.2   Les lieux d'entraînements et de loisirs

Les espaces du sport ne se réduisent pas aux lieux des compétitions : depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, l'athlète s'entraine au gymnase. En revanche, les thermes ne sont plus des lieux d'entraînement sportif, comme ils l'étaient dans la Rome antique. Ce sont des lieux de soin et de rééducation.

4.2.1   Le gymnase antique : un lieu plurifonctionnel

Autrefois, dans l'Antiquité grecque, le gymnase était le lieu de l'entraînement des athlètes de haut niveau : il comportait plusieurs espaces d'exercices, soit abrités par un portique (toiture soutenue par des rangées de colonnes), soit clos et couverts pour protéger les athlètes des intempéries et de la chaleur.

Mais c'était aussi un lieu d'hébergement, un lieu d'éducation et d'hygiène avec des bains et des salles de massage. Comme les bains grecs, les thermes romains comprenaient une palestre, une piscine, des bains chauds et des bains de vapeur. Ils comprenaient en outre de bains froids et de bains tièdes.

Les gymnases grecs offraient enfin des espaces de discussion équipés de bancs, ds salles de conférence, des jardins et des promenades qui en faisaient un lieu intellectuel : comme nous le racontent les dialogues de Platon, le philosophe Socrate aimait se rendre au gymnase pour admirer les jeunes athlètes et discuter avec ses disciples.

Toutes ces activités sportives, culturelles, sociales, qui faisaient l'unité de la culture grecque, sont aujourd'hui bien distinctes.

4.2.2   Les installations modernes : la spécialisation des bâtiments

Le gymnase grec était tout à la fois l'ancêtre de notre gymnase, de nos centres d'entraînements les plus sophistiqués, des installations sportives scolaires, des salles de «culture physique», des salles commerciales de fitness et de body-building, des piscines. Aujourd'hui, en France, le terme de «gymnase» désigne exclusivement une salle de sport. Il désigne le lycée en allemand.

Cette distinction fonctionnelle entre les différents équipements est particulièrement sensible en France. Longtemps au XXe siècle, les bains-douches n'ont qu'une fonction sanitaire et les piscines, une vocation éducative et de loisir. En revanche, dans les pays nordiques, les bains de vapeur sèche (sauna) et, dans les pays arabes, les bains de vapeur humide (hammam) allient fonction sanitaire et source de délassement et de bien-être. Ce n'est qu'à la fin des années 80 qu'apparaissent en France les «piscines sport-loisir».

«Les gymnases et les thermes antiques constituent des archétypes d'espaces destinés à la fois à l'entraînement de haut niveau et à des pratiques de forme et de loisir, alors qu'aujourd'hui ces finalités sont trop souvent considérées comme incompatibles.»(F. Vigneau, Les espaces du sport, Que Sais-je ?, 1998) : d'un côté les athlètes recherchent la performance grâce à un entraînement de fond extrêmement spécialisé, de l'autre on recherche la beauté des corps, la santé et les activités de loisirs dans des salles de fitness, les centres de soins (centre de thalassothérapie,...) et des aires ludiques («Aquaboulevard» de Paris,...). On peut s'interroger sur cette évolution marquée peut-être par l'individualisme contemporain.

C'est le stade, aujourd'hui, qui tend à devenir un espace aux fonctions multiples.

4.3   Les avatars du stade contemporain

«Le stade semble constituer l'archétype originel de l'équipement sportif. Historiquement il est associé aux Jeux olympiques qui apparaissent dans l'imaginaire collectif comme le mythe fondateur du sport.»(F. Vigneau) Mais l'équipement sportif que nous appelons stade aujourd'hui évoque davantage les amphithéâtres romains que les antiques stades grecs.

Ainsi les stades contemporains sont le fruit d'un curieux métissage entre ces deux archétypes : la piste du stade grec, archétype des espaces destinés à la course, l'ellipse de l'amphithéâtre romain, archétype des espaces destinés au combat. Selon les lieux et les époques, le stade contemporain a emprunté tel ou tel caractère de ces deux archétypes architecturaux, la combinaison de ces éléments donne aujourd'hui une très grande diversité de bâtiments.

4.3.1   La forme de la piste : de la ligne à l'ellipse

La piste rectiligne

«Le stade grec concrétise la codification de l'espace de compétition». F. Vigneau entend par là que l'espace du stade est mimétique de sa fonction. D'ailleurs, le terme stadion en grec est la distance de la piste (600 fois le pied d'Héraclès) mais aussi le nom de la compétition, la course du stade.

La conception du stade depuis l'Antiquité vise à favoriser la performance des athlètes, comme le montre la progressive amélioration fonctionnelle des blocs de départ et du revêtement de la piste :

  • Pour faciliter le départ des coureurs, les Grecs creusèrent une, puis deux rainures dans les blocs de pierre qui matérialisaient la piste de départ ; au début du XXe siècle, les coureurs prenaient appui dans des trous qu'ils creusaient eux-mêmes dans la ligne de départ. Au début des années 30, on installa des startings-blocks.
  • De même, la composition de la piste a toujours eu une composition particulière : les Grecs mélangeaient de la terre et du sable, au XXe la piste d'athlétisme resta longtemps couverte de matériaux naturels (mâchefer, pouzzolane, schiste rouge et gazon, surtout dans les pays anglo-saxons) jusqu'aux revêtements élasto-synthétiques de la fin des années 60.

La piste en ellipse allongée

F. Vigneau présente à juste titre comme une véritable révolution l'introduction de la course du double stade en 724 avant J.-C. qui contraint les athlètes à effectuer un virage autour d'un piquet ou d'une borne. La piste rectiligne devient alors une piste circulaire. D'espace fini par un étalon (le stadion), «la piste devient un espace de course sur des distances pouvant être infinies.»

L'archétype de ces pistes aux longues lignes droites et aux courbes dangereusement serrées se développe avec l'hippodrome grec puis avec le cirque romain. La séparation entre les lignes droites est alors marquée par un long muret : la spina ou euripe.

Cet archétype est remis à l'honneur lors des premiers Jeux olympiques modernes à Athènes, en 1896. L'architecte Anastasio Metaxas avait conçu pour l'occasion un stade à l'antique.

De manière que les athlètes ne soient pas trop freinés dans les virages, les stades modernes présentent des virages plus longs, au rayon de courbure plus grand. Les lignes droites sont plus courtes et plus distantes l'une de l'autre.

Ainsi la géométrie du stade, à l'origine rectiligne, s'est rapprochée progressivement de l'ellipse de l'amphithéâtre.

L'ellipse de l'arène

Les amphithéâtres romains permettaient l'organisation de combats en tous genres : combats de gladiateurs, combats de bêtes féroces, combats navals... En effet, la forme d'ellipse permettait à tous les spectateurs de voir distinctement le spectacle qui aurait été trop confus dans un espace circulaire : chaque paire de gladiateurs pouvait se déplacer sur l'étendue de la longueur de la piste.

Cette forme est tout particulièrement adaptéé aux sports d'équipes et à l'athlétisme : les joueurs ou les athlètes peuvent se disperser sur le terrain et les spectateurs peuvent regarder et comprendre les différentes phases des jeux. En outre, une machinerie composée de monte-charges et de trappes permettait de modifier la configuration de l'arène.

Lors des épreuves d'athlétisme, notamment aux Jeux olympiques, on combine les deux formes du stade : la piste est le lieu des compétitions de course (relais, 400 m, marathon...), le centre de la piste en forme d'ellipse est le lieu des épreuves individuelles (saut en hauteur, en longueur, à la perche, lancer de poids, du disque...).

4.3.2   Les tribunes

La forme et la localisation des tribunes correspond également à des critères fonctionnels : concilier capacité et visibilité.

La forme des tribunes

les dispositifs sécuritaires Période romaine au XXe siècle
pour éviter les encombrements
et évacuer rapidement la foule
les tribunes des amphithéâtres
sont divisées en niveaux et en secteurs
desservis par un réseau d'escaliers et
de paliers circulaires.
Places numérotées et indiquées par
une signalétique appropriée
on retrouve les mêmes principes
qui font l'objet de règlements
précis : obligation d'individualiser
les places, pente maximale des
gradins, nombre d'issues fixés...
pour éviter les conflits séparation des supportant des équipes
rivales (à partir du Ve siècle ap. J.-C.)
Les supporters sont parfois encadrés
du lieu de départ jusqu'au stade en
cas de rique de conflits
pour protéger les spectateurs
et les joueurs
pour protéger les spectateurs des
fauves, les premiers rangs sont séparés
de la fosse par un filet et une distance
importante
aujourd'hui, au contraire, il s'agit
presque toujours de protéger les
joueurs et les arbitres des spectateurs
et d'éviter l'envahissement du
terrain : le terrain est séparé des
tribunes par des grilles et un fossé.
Mais ce dispositif a causé des
accidents, parfois mortels.
La tendance est de supprimer les
grilles, mais de surveiller plus les
spectateurs (caméras, service d'ordre)

La localisation des tribunes

Autrefois on utilisait le relief naturel pour élever les tribunes. Mais les tribunes à structure creuse, construites ex nihilo, offraient une grande liberté dans leur conception et permettent de donner une très bonne visibilité du spectacle. Ainsi, au Colisée, le troisième et dernier niveau de gradins était plus incliné que le niveau inférieur de 37°, soit à peu près la pente maximale des stades et salles de sports modernes.

Ce profil à pente croissante est adopté par les stades contemporains de grande capacité à une seule volée de gradins (sans balcon). Toutefois, l'accroissement de la capacité est limité par l'éloignement des spectateurs par rapport au terrain. Mais, à partir des années 40, les progrès techniques et technologiques dans le domaine des matériaux (en particulier le béton armé et l'acier) et des moyens de calcul des structures permettent la réalisation de tribunes superposées. Toutefois, le recouvrement d'une tribune ne peut pas être très profond de manière à ménager une vue verticale suffisante au-dessus du terrain.

tribunes à structure pleine tribunes à structure creuse
période grecque et romaine période romaine
tribunes adossées à un relief naturel :
  • versant d'une colline : Delphes, «stade I»d'Olympie
  • creux d'un vallon : stade d'Athènes, de Pompéi
tribunes en bois faites de toutes pièces
pour les premiers amphithéâtres romains
(constructions provisoires)
Quand le relief n'est pas exploitable et quand on veut placer les gens autour de la piste,
on procède à un léger aménagement du site.
par exemple, l'amphithéâtre est construit sur une butte : le centre est évidé, les déblais constituent des talus périphériques : amphithéâtre de Pompéi
Á partir du Ier s. av J.-C. structure composée de piliers
et de voûtes en pierre :
amphithéâtres en Campanie (Pouzzoles, Pompéi), Istrie (Pula), enfin à Rome (Colisée).
Tribunes à structure creuse
période contemporaine
tribunes en pentes sans balcons : stade Ann Arbor dans le Michigan (1927), le Coliseum de Los Angeles (1932), le stade olympique de Munich (1972)
tribunes superposées (permettent de rapprocher les spectateurs de la piste) : le premier : le stade de Rotterdam
Puis stades de grande capacité : Maracana à Rio de Janeiro (200 000 places)
stades couverts : Pontiac Silverdome à Detroit (80 000 places), Astrodome à Houston (66 000 places)

4.3.3   Le confort et la sécurité

Les sièges de spectacle

  • Á Olympie, seuls les officiels disposent de sièges (mobiles, en bois). Au IIe siècle après J.-C., donc tardivement, les talus sont aménagés avec des gradins de pierre.
  • Dans les amphithéâtres romains le confort se développe mais s'accompagne d'une hiérarchisation socio-spatiale : places debout sur la plate-forme du dernier niveau, bancs en pierre pour la plupart des autres places en tribune, sièges à dossier réservés aux dignitaires.
  • Dans les stades contemporains, les places debout, qui correspondent à une tradition populaire, favorisent la cohésion, la ferveur, les chants, perdurent longtemps, avant que plusieurs drames liés à des mouvements de foule ne conduisent à leur interdiction. Les loges et les «places affaire» (business seats) sont équipées non plus de sièges «de stade» mais de fauteuils de spectacle à accoudoirs. Aux États-Unis, les sièges hauts de gamme deviennent des sièges multifonctions luxueux, contenant un porte-gobelet, des jumelles ou un mini écran vidéo, et même un «ordinateur de bord» permettant de commander, de payer et de se faire livrer à sa place diverses consommations...

La protection des intempéries

  • Les spectateurs de certains amphihéâtres romains (Colisée, Pompei) étaient protégés du soleil par un énorme toile de lin amovible tendue (le velum).
  • Au XIXe siècle, les premières tribunes couvertes modernes apparurent sur les hippodromes, puis sur les stades d'athlétisme, de football et/ou de rugby . Mais ces poteaux étaient implantés en avant ou au milieu des tribunes pour soutenir la charpente de la toiture et nuisaient à la visibilité des spectateurs : stade olympique de 1908 à 1928.
  • Les structures métalliques et le béton armé permirent ensuite de réaliser des couvertures portées non pas transversalement, mais longitudinalement par des poteaux disposés de part et d'autres des tribunes à l'«anglaise» (stade Gerland à Lyon, Bristol,...), puis des toits sans appuis sur les gradins.
  • Aujourd'hui l'utilisation de couvertures en matériaux synthétiques ou de toiles tendues, très légères, offre de nouvelles possibilités techniques. Aux États-Unis, des stades de football américain et/ou de base-ball couverts sont réalisés grâce à des couvertures en matériaux synthétiques portées par des charpentes métalliques (Astrodome à Houston, Louisiana Superdome à La Nouvelle-Orléans) ou «aéroportées» (Pontiac Silverdome à Detroit). Une nouvelle génération de stades dotés d'un toit rigide ouvrable se développe : stades de base-ball (Skydome à Toronto, dôme de Chuo-Ku à Fukuoka), de football (ArenA d'amsterdam) ou de tennis (Melbourne et Halle).

Les services


les marchands et gargotiers des stades

Les marchands ont toujours profité de l'attrait des hauts lieux du sport. (les marchands et gargotiers des stades)

Mais l'époque contemporaine voit se développer un phénomène nouveau : la création de loges et de places privilégiées destinées aux plus riches notamment en Amérique du Nord et en Europe. Les prestations liées aux loges ne cessent de s'améliorer : vestiaire, salon, bar et services de réception particuliers, moniteurs vidéo, accès et parcs de stationnement souvent réservés ; même quand ces loges sont fermées, une sonorisation permet de bénéficier de l'ambiance du stade.

4.3.4   la sécurité

les dispositifs sécuritaires Période romaine au XXe siècle
pour éviter les encombrements et évacuer rapidement la foule les tribunes des amphithéâtres sont divisées en niveaux et en secteurs desservis par un réseau d'escaliers et de paliers circulaires. Places numérotées et indiquées par une signalétique appropriée on retrouve les mêmes principes qui font l'objet de règlements précis : obligation d'individualiser les places, pente maximale des gradins, nombre d'issues fixés...
pour éviter les conflits séparation des supportants des équipes rivales (à partir du Ve siècle ap. J.-C.) Les supporters sont parfois encadrés du lieu de départ jusqu'au stade en cas de risque de conflits
pour protéger les spectateurs et les joueurs pour protéger les spectateurs des fauves, les premiers rangs sont séparés de la fosse par un filet et une distance importante

aujourd'hui, au contraire, il s'agit presque toujours de protéger les joueurs et les arbitres des spectateurs et d'éviter l'envahissement du terrain : le terrain est séparé des tribunes par des grilles et un fossé. Mais ce dispositif a causé des accidents, parfois mortels. La tendance est de supprimer les grilles, mais de surveiller plus les spectateurs (caméras, service d'ordre)

4.4   Le stade de demain ?

Longtemps la présence au stade ou dans une salle de sports a constitué la seule façon de suivre un évènement sportif. Mais deux phénomènes majeurs ont modifié le rôle du stade :

  • l'engouement croissant pour le spectacle sportif, et donc la tentation de construire des équipements immenses, au détriment de la visibilité et sans souci du confort.
  • La retransmission de grandes manifestations sportives «en direct» à la radio, puis, surtout, à la télévision qui a permis de suivre celles-ci de chez soi ou depuis un café, dans des conditions de visibilité et de confort généralement meilleures.

Selon F. Vigeau, «Les motivations de la présence au stade ayant évolué, on peut se demander quel est l'avenir du stade» : le stade serat-il en effet un espace spécialement conçu pour les spectateurs les plus riches, pour les spectateurs les plus fervants, pour un public familial ? «Construira-t-on des stades offrant des conditions de retransmission télévisée optimales, le public ne servant qu'à créer une ambiance en fond sonore ? Construira-t-on des stades polyvalents permettant de multiplier les jours d'utilisation quelles que soient les manifestations, sportives ou extra-sportives ?»

On remarque que les stades les plus récents, inspirés du modèle du Colisée sont polyvalents et leurs concepteurs cherchent à rentabiliser leurs coûts de fonctionnement en les insérant le mieux possible dans leur espace environnant. Le stade contemporain est moins le lieu du sport que le lieu du spectacle en général.



Pour la rédaction de ce chapître, nous avons notamment consulté et reproduit les informations contenues dans :
Pour davantage d'informations, on consultera avec profit :

Nous conseillons tout particulièrement la visite du site internet du Comité international olympique (http://www.olympic.org).

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