La culture physique en Grèce



Tournés vers la science du corps et de la médecine, les Grecs considèrent l'exercice physique comme un moyen de conserver la santé ou de la retrouver. Dès l'enfance, l'athlète cultivait son corps et employait toute son énergie à le parfaire. Á Sparte, le dressage avait pour seul but de faire des soldats, tandis qu'à Athènes l'éducation, plus équilibrée, visait aussi l'harmonie, la santé et le beau en soi : «la gymnastique pour le corps, la musique pour l'âme» (La République de Platon, 376e).
L'enseignement dispensé par le pédotribe au jeune athénien se fait essentiellement dans la palestre. Tout un rite accompagnait le gymnaste : avant chaque entraînement, le jeune athénien se lave à la fontaine puis il se frotte entièrement d'huile et répand sur ses membres du sable et de la poussière destinées à protéger son corps.

Pour s'exercer l'athlète pratiquait divers exercices d'assouplissement (jeux de balles, de cerceau, le korykos (punching-ball)...) et suivait un régime correspondant au sport pratiqué. Ainsi Galien et Hippocrate ont mis en garde contre les excès d'un entraînement peu adapté. Ce régime était associé à un sévère programme de repos et de purges. La continence était aussi préconisée.



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